Musées grassois: Le musée Fragonard
J'ai visité deux musées à Grasse, le musée Fragonard et le musée international de la parfumerie ( je recommande).
Pendant le trajet retour, j'ai rédigé sur Word une courte description de ce que j'avais vu et appris dans le premier musée.
Déception: le copier coller ne marche pas sur canalblog. Deuxième tentative : je copie le texte et j'insère lentement les images ( Il y en a tellement, et ce pour un seul musée). Plantage Firefox.
Voyage à Grasse
J’ai visité Grasse. C’est une très belle ville, beaucoup moins bétonnée que ces voisines de la côte ( Nice etc.). La vieille ville est un nœud de méandres au sol pavé de pierres vertes, rousses et blondes. Il pleuvait ce jour-là, et au lieu de l’aveuglante lumière qu’offre habituellement le sud, il y a avait une atmosphère claire et mouillée qui donnait à la ville des couleurs denses et chaudes. Grasse. Je vivrais bien à Grasse. Le bus qui nous amenés dans le coin des musées a contourné une structure étrange, à la forme rectangulaire et aux motifs arabesques. La mosquée. Temple des parfums. Usine. Centre d’activités.
Deux étapes : le musée Fragonard et le musée international de la parfumerie (MIP). Le premier est gratuit, l’entrée plein tarif pour le second requiert 3 euros.
Sous le musée Fragonard, il y a un petite usine que nous avons visitées. On y fait des savons et du parfum. Surtout du parfum ais le savon me vient d’abord à l’esprit. Automatismes.
Au premier &étage se trouvent surtout des objets en rapport avec la parfumerie : nécessaire de toilette, estagnons, bouteilles de parfums, objets égyptiens…
L’usine est au sous-sol.
Chez Fragonard, dans l’usine.
La
visite se fait dans un sens anti chronologique, on passe des estagnons dorés
aux cuves de repos puis à l’orgue à parfums et aux matières premières brutes.
De grosses bouteilles d’ « essences », devant les postes de remplissages.
Les filtres dans lesquels on passe les parfums après les avoir glacés
Les cuves où vieillissent les parfums non dilués. Remarque de la guide : une concentration plus grande de mélange parfumant ( parfum ou eau de parfum) donne un produit qui tient mieux et plus longtemps, l’intensité de l’odeur ne dépend pas du degré de dilution. Autrement dit, une eau de toilette pourra sentir aussi fort que le parfum correspondant, ce dernier présentant l’avantage d’être plus tenace.
Une bassine pour enfleurage à chaud
Un cadre pour enfleurage à froid. On étale une fine couche de graisse animale sur un cadre en verre, on y pose les fleurs et on laisse la graisse s'imbiber de leur parfum. Je pensais que l’on mettait bien plus de fleurs que cela. Il faut renouveler les fleurs toutes les 36 à 72 heures selon les plantes.
Des batteuses : après que la graisse se fut imbibée de l’odeur de fleur, on l’y battait avec de l’alcool afin qu’elle transmit à ce dernier son parfum. C’est à partir de l’alcool ainsi traité que l’on obtenait des absolues.
Cette technique convient particulièrement aux fleurs fragiles, jasmin, rose, tubéreuse. Elle n’est plus pratiquée que par quelques parfumeurs au nombre desquels ne figure pas Fragonard.
Les graisses animales sont passées de mode je crois, je n’ai jamais vu d’enfleurage que sur base végétale. J’aimerais bien savoir si la gras de bœuf capte et conserve mieux les odeurs.
Les savons
Ils sont très beaux, lisses, brillants, parfumés. Comme souvent, il n’y a que le moulage et le parfumage qui soient artisanaux, la fabrication des bondillons eux mêmes est industrielle.
Les bondillons de savon sont colorés, parfumés puis extrudés.
Puis moulés
Quelques ingrédients bruts